La C.O. quelques repères

Il s'agit de parcourir un circuit matérialisé par des balises. Le participant définit son itinéraire en utilisant une carte spéciale d'orientation et éventuellement une boussole (à l’école élémentaire, l'utilisation de la boussole peut être abordée, comme un outil supplémentaire et non comme une fin en soi).

Le niveau de difficulté est adapté aux capacités des participants : les balises sont plus ou moins simples à trouver, le rythme peut être lent ou rapide. Les capacités physiques, sont souvent secondaires. C'est l'intelligence de course qui prime. Vivacité d'esprit et sens de l'orientation sont les qualités premières de l'orienteur.

La course d’orientation permet à l’élève d’apprendre à :

• se repérer avec un plan sur un parcours jalonné ;
• se situer avec un plan dans un espace plus ou moins connu ;
• gérer sa sécurité face aux risques (chute, égarement) ;
• gérer son effort physique (selon le type de course)
• respecter l’environnement
• s’entraider, coopérer

Deux variantes praticables à l'école

1 - Orientation classique

Le but est de relier le plus vite possible un nombre précis de points de contrôle matérialisés (balises) et reproduits sur une carte. Cette formule est possible en marchant ou en courant. Les coureurs doivent éventuellement rallier des points de passage (étapes).

2 - Orientation de précision

Variante de la course classique, l’objectif est la précision et non la rapidité. Il s’agit de déterminer les balises qui parmi d’autres sont celles représentées sur la carte. Le classement prend tout d’abord en compte la justesse des réponses, la rapidité permet de départager en cas d’égalité.

C. Le matériel utilisé pendant la course

Le matériel nécessaire varie suivant les activités proposées : maquette, plan, carte, fanions, balises, pinces, boussoles…

1 - La carte d'orientation

• L’essentiel pour réussir une course est d’abord de savoir lire la carte. Pour s’imaginer le terrain que l’on va rencontrer.
• Il est donc indispensable de comprendre les légendes (la codification d’une carte est précise et normée).

2 - La balise

• Sur la carte, la balise est matérialisée par un cercle au centre duquel se situe un élément caractéristique du terrain (roche, arbre particulier,…).
• Les balises installées sur le terrain sont de deux types : fanions en tissu ou borne en bois.

3 - Le poinçon

• Il sert à poinçonner la carte et prouver le passage à la balise.
• La pince est  parfois installée sur une borne en bois.

4 - La boussole à plaquette (pas obligatoire)

• Une boussole à plaquette est munie d’une graduation angulaire (360°) remplie de liquide pour amortir les rotations de l'aiguille aimantée qui s'y trouve prisonnière.
• Cette aiguille a une extrémité rouge qui pointe toujours le NORD magnétique.
• Cette plaquette qui est transparente pour garantir une lecture directement sur la carte doit avoir, gravées sur ses bords, des échelles (souvent 1/15000, 1/25000, et centimètres) pour le calcul des distances.
• Des options intéressantes : une loupe pour une lecture très fine de la carte ; des gabarits (cercle, triangle) pour le marquage sur la carte.
• Remarque : la boussole et la mesure des distances ne sont pas indispensables lors de l'initiation.

Disponible dans la section Téléchargements, un ensemble de ressources relatives à ce(s) sujet(s).

CdMG_EPS_Orientation_Bandelettes_a_poinconner.pdf

CdMG_EPS_Orientation_Feuille_de_route_equipe.pdf

CdMG_EPS_Orientation_doc_accompagnateurs_v1.pdf