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« Désormais, il faudra s’y faire, les poissons n’existent plus. Les termes de "reptiles" ou "invertébrés" n’ont plus aucun sens, du moins sur le plan scientifique… Les crocodiles sont plus proches des oiseaux que des lézards. Enfin, nous-mêmes, membres de la noble espèce humaine, ne sommes plus au centre de la Nature… » André GIORDAN, préface du livre « Comprendre et enseigner la classification du vivant » sous la direction de Guillaume LECOINTRE aux éditions BELIN (la lecture de cet ouvrage permet de mieux comprendre les enjeux de cette nouvelle classification du vivant).
La nouvelle classification scientifique du monde vivant (phylogénétique) fait partie intégrante des programmes des cycles 2 et 3.
Cette classification est destinée à apporter des informations sur le degré de parenté entre les êtres vivants et donc sur l’évolution des espèces. C’est pourquoi, elle classe les êtres vivants en se fondant sur les caractéristiques qu’ils partagent (vertèbres, plumes, bec, etc.) parce qu’ils les ont héritées d’un ancêtre commun.
Contrairement aux classifications antérieures, elle ne prend pas en compte ce qu’ils n’ont pas, par exemple l’absence de vertèbres, considérée autrefois comme une caractéristique permettant d’inclure un animal dans le groupe des invertébrés.
La figure ci-dessous montre l’emboîtement des groupes tel qu’il résulte de la classification actuelle fondée sur les attributs partagés par différentes espèces d’un échantillon d’animaux. Elle est tirée de l’activité « La classification des êtres vivants » (cycle 3).
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